DIG/ Le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a officiellement ouvert, le 22 janvier 2020 à Libreville, les travaux de la 8ème Assemblée générale de l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram) sous le thème : « La redynamisation de l’Acram ».
Durant 72 heures, les différents acteurs tenteront de trouver des solutions afin de faire de la filière un véritable levier des économies des différents pays.
« Les thématiques qui seront abordées parleront d’elles-mêmes : la recherche qui est basée sur le projet régional en vue d’améliorer la qualité et la productivité des cafés. Le deuxième aspect qui nous tient à cœur au cours de ces assises est également l’approche genre », a expliqué Ismaël Ndjewe Ndomba, secrétaire général de l’Acram.
Pour Biendi Maganga Moussavou, le choix du thème cadre parfaitement avec l’ambition d’améliorer le café des Etats africains. Cette organisation mérite donc que des mesures fortes soient prises pour que la situation de la production s’améliore.
« Il nous faut renforcer les échanges entre producteurs de robusta, développer des programmes de production de matériels, réorganiser les circuits de commercialisation et attirer notre jeunesse vers les métiers de l’industrie caféière. Ces travaux de Libreville viennent conforter la position du Gabon sur l’orientation de sa politique agricole dont les réformes participent à la redynamisation de la filière café », a indiqué Biendi Maganga Moussavou.
L’Acram est une association internationale à but non lucratif regroupant les opérateurs privés et publics intéressés par la filière café robusta d’Afrique et de Madagascar.
Elle a pour objectif, entre autres, l’amélioration des revenus et des conditions de vie des producteurs.
Brice Gotoa