DIG/ L’Etat gabonais s’attellerait-il à solliciter des financements considérables auprès des bailleurs de fonds internationaux pour que certains responsables se les arrogent discrètement ?
Financé à hauteur de 40 milliards de francs par trois banques internationales dont la Banque islamique de développement (BID), la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC) et la Fonds Koweitien, un projet de réhabilitation des Aéroports provinciaux avait été lancé par le gouvernement gabonais entre 2007 et 2012.
Ces informations sont extraites de l’un des rapports internes du ministère des Transports, obtenues et relayées par notre confrère la Loupe dans sa parution du 28 avril 2017.
Outre les Aéroports de Port-Gentil et Franceville qui ont été réhabilités à cause de la Can Total Gabon 2017, ceux des villes de Lambaréné, Koulamoutou, Tchibanga, Makokou et Omboué n’auraient subi jusqu’alors aucune cure de jouvence, complète l’hebdomadaire.
Face à la stagnation des travaux, en 2012 précise t-il, le ministre des transports de cette époque mettait en place une commission de contrôle pour identifier les freins à l’avancement de ce chantier.
Le rapport révélait, au terme d’une évaluation, que les entreprises retenues n’avaient perçu aucun financement, avait indiqué l’inspecteur des services, Cyprien Ndong. Il s’agissait des sociétés, Entretien 2A, Saba BTP, Sopreco et Alco pour ne citer que celles-ci.
Selon des sources bien introduites, seuls les responsables, Jean Jacques Kombila coordinateur du projet et le secrétaire général du ministère, Jonas Lola-Nvou, de l’époque détiendraient des informations fiables sur ce dossier.
La Rédaction
Source : La loupe dans sa parution du 28 avril 2017