Accidents de la route : La DGSR veut plus de moyens

DIG/ Dans le but de réduire le nombre de victimes de la route à travers la sensibilisation et un contrôle basé sur les facteurs des accidents de la route, la Direction générale de la Sécurité routière (DGSR) a échangé, le 22 août 2018 à la Chambre de commerce de Libreville, avec les opérateurs économiques sur cette problématique.

A l’initiative du ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, l’objectif de cette rencontre était essentiellement de solliciter davantage l’assistance des partenaires pour une réduction substantielle des accidents de la route et à faire une meilleure sensibilisation.

« Il nous a semblé plus qu’opportun de vous convier comme acteurs principaux afin d’accompagner la politique du gouvernement en matière de prévention et de sécurité routière. L’objectif étant de réduire le nombre d’accidents de la route et leurs conséquences socio-économiques », a indiqué Martin Ndong Ntoutoume, Conseiller du président de la République, chargé des Transports.

Compte tenu de la recrudescence constatée ces derniers temps et surtout sur la Nationale 1, la DGSR souhaite fortement être accompagnée dans la réalisation de ses mission à travers : l’implantation et la réhabilitation des panneaux de signalisation routière y compris le marquage au sol ; le soutien aux campagnes de sensibilisation et de prévention par l’apport de matériel préventifs (éthylotests, affiches, banderoles…).

« Nous avons implanté un poste fixe de contrôle au niveau de Ntoum 6. Nous avons mis en place des brigades permanentes de jour comme de nuit, les vendredi, les samedi et les dimanche. Il y a deux jours après l’accident de Kango, nous avons dépêché une équipe qui doit s’installer à partir de vendredi à Oyane, à quelques 700 m du lieu où s’est produit le dernier accident. C’est l’une des zones les plus accidentogènes dans la province de l’Estuaire. Les chiffres sont parlants et on ne peut qu’agir et réagir en conséquence. Notre présence sera plus qu’effective et permanente »,  a insisté Aloïse Bekale Ntoutoume, DG de la sécurité routière.

Brice Gotoa

 

 

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La Redaction

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