DIG/ Selon La Lettre du continent dans sa publication n°770 du 7 Février 2018, les juges d’instruction, Roger Le Loire et Claire Thepaut, s’interrogent sur la nature et l’utilisation des versements effectués (197 millions de FCFA) par le groupe français Marck vers les comptes de la société CITP (basée au Gabon) de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrobessi.
Cette société, précise le média, est gérée par l’homme d’affaires d’origine malienne Saydou Kane, qui a été aussi mis en examen dans cette même affaire, en 2015, pour « corruption d’agent public et blanchiment ».
Sur cette interrogation, les juges d’instruction soupçonnent le Haut représentant personnel du Chef de l’Etat d’avoir utilisé cet argent pour approvisionner les comptes de la société de son épouse, Evelyne Diatta Accrobessi, dénommée SCI Palimah, précise le média.
Ces derniers chercheraient également à savoir si ces montants ont permis au groupe Marck d’obtenir plusieurs marchés au Gabon.
Sur la répartition de cet argent, La Lettre du continent affirme qu’une partie de ces sommes (20 000 dollars) auraient été rétrocédées à l’actuel ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Mamfoumbi, via des comptes de sociétés basées à la banque d’Edmond de Rothshchild.
D.B.M