Affaire Mborantsuo : La société civile interpelle la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite

 

DIG/ Déjà dans le viseur du parquet financier français pour blanchiment en bande organisée, détournements des deniers publics et opérations bancaires douteuses, les allégations et diffamations contre la gardienne des lois du Gabon ne cessent de pleuvoir sur le sol gabonais.

C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la plainte déposée  le 12 avril 2017 par le président d’une aile de l’Union du peuple Gabonais UPG), Jean de Dieu Moukagni  Iwangou, le président de l’ONG  Brainforest Marc Ona Essangui et Nicolas Nguema du mouvement « Stop pillage » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ).

Dans cette plainte « bien ficelée », il lui est reproché d’avoir commis des actes de corruption sur le dossier de la construction du nouveau siège de la cour constitutionnelle.

En fait, sur la base de la loi des finances des exercices 2006-2014, les études de réalisation de cet édifice estimées à 350 millions de francs auraient été surfacturées à hauteur de 1,7 milliard de FCFA en 2010.

Ce marché fut confié, ensuite, de gré à gré à deux entreprises (en violation du code des marchés publics) dénommées 2A et SGEI appartenant à Fabrice Albert Andjoua, un des fils de Marie Madeleine Mborantsuo, selon les affirmations de ces accusateurs, lesquels ont interpellé la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite à auditionner sur les avoirs de cette dernière,

« En compagnie de deux acteurs majeurs de la société civile, Marc Ona Essangui et Paul Nicolas Nguema, nous avons démarré notre nouvelle expédition contre la corruption au Gabon par la Commission dont la mission est dédiée à cette lutte. Afin que sous la nouvelle impulsion annoncée, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite dise la vérité sur ses avoirs, et, s’élève au niveau des bonnes pratiques en usage dans les pays de bonne gouvernance », a souligné le magistrat Jean de Dieu Iwangou.

D’ailleurs durant les 8 ans d’exécution des travaux, la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon aurait fait louer son immeuble pour abriter les services de la plus grande instance juridictionnelle dont elle a la charge.

Autant d’incongruités que dénoncent ses détracteurs.

D.B.M

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Redaction

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