DIG/ Un an après l’incarcération de l’ancien ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, à la Prison centrale de Libreville, le collectif de ses avocats ne cessent d’exiger la mise en liberté de leur client placé sous mandat de dépôt par le Tribunal de première instance de Libreville depuis le 12 Janvier 2017. Il a exprimé à travers un communiqué le 17 février 2018.
Selon ce collectif d’avocats déterminés, l’absence d’éléments de preuve justifiant son inculpation un an après sa détention préventive « désormais arbitraire » motivent leur initiative. A cela s’ajoute les conditions de vie très difficile en milieu carcéral pour l’ancien du gouvernement dont l’état de santé s’avère fragile.
Pour rappel, l’ancien ministre du Pétrole est accusé de malversations financières dans le cadre de la construction de barrages hydrauliques du FE 2 (Mitzic) et dans l’affaire du bras de fer opposant l’Etat gabonais et Addax Petroleum entre 2012 et 2013.
« L’incapacité de recevoir, dans le respect de sa dignité, les visites de sa femme qui depuis son arrestation lui apporte à manger chaque jour, la prison étant défaillante à lui procurer de quoi s’alimenter, le protocole proposé ne lui permet pas de garantir la protection, la sécurité et la fiabilité nécessaires des aliments qu’il reçoit et qui bien que protégés par un film alimentaire par son épouse, lui parviennent ouverts », s’indignent-ils.
D.B.M