DIG/ La Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce international de Paris (CCI) a condamné, le 19 novembre 2019, le Gabon à payer la somme de 90 milliards de francs CFA au groupement Santullo qui exigeait l’apurement de sa dette estimée à environ 328 milliards de francs CFA.
D’après l’hebdomadaire Jeune Afrique, le Gabon pourrait faire appel de cette décision.
«Nous ferons probablement appel, car nous espérions faire annuler complètement les demandes de Santullo au regard des soupçons de corruption», a indiqué une source proche du dossier au sein de l’administration gabonaise.
Adjudicataire de plusieurs marchés publics pour une valeur de 700 milliards de francs, le groupe Sericom réclamait à l’Etat gabonais 328 milliards de francs (paiement du reliquat plus les intérêts).
Quant à l’Etat gabonais, il accuse toujours l’homme d’affaires franco-italien décédé de corruption d’agents publics pour l’obtention illégale de marchés publics, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’argent.
Des infractions et des crimes financiers pour lesquels le Gabon espère encore obtenir la condamnation de la partie adverse, afin qu’il puisse avoir gain de cause en étant rétabli dans ses droits et en obtenant réparation.
