DIG/ Jusqu’où ira l’onde de choc de l’affaire Santullo ? Le PDG de Sericom Gabon, Guido Santullo se retrouve, une nouvelle fois, au centre d’une affaire de contrebande de ciment qui a conduit, le 14 juillet 20017 à Sans Famille, Mesmin Sigha, le directeur général de Foberd-Gabon.
Mais également Eddy Balldrichi Vokeng de l’entreprise Sotrasgab, Sunday Stephen Essono Okebe, démarcheur, Bouassa Samelon, directeur général de BM Transit, Messan Aziaba Assiokvi, responsable de la société Getraco, exerçant au port d’Owendo.
Ces derniers seraient impliqués, à des degrés divers, dans l’entrée et la vente illégale d’une cargaison de 20 000 tonnes de ciment, d’une valeur total de 2 milliards de francs CFA, que Santullo aurait importées et fait écouler sur le marché local.
Cette fois encore, l’homme d’affaires franco-italien, s’est servi, comme pour le blanchiment de fonds ayant conduit à l’arrestation du directeur général de la micro-finance Epargne et développement du Gabon (EDG), Jean-Claude Keenmeigni, d’une couverture, Foberd-Gabon, un ‘’nouvel associé’’ bien implanté dans le secteur de la commercialisation des matériaux de construction.
Ce ciment importé officiellement pour les travaux de la route Tchibanga-Mayumba et du pont sur la Banio, pourtant déjà achevés, ont été stockés dans le hangar de Foberd-Gabon, à Libreville.
Ce dernier, bénéficiant des exonérations douanières et fiscales pour la réalisation de plusieurs chantiers dans plusieurs localités, a continué à se servir de cette position pour mener des activités contraires à celles initialement énoncées.
Les perquisition effectuées dans le dépôt ainsi qu’au siège social de cette entreprise à Oloumi, ont permis de révéler au grand jour, cette pratique illégale. Celle-ci a facilité tout le processus, depuis l’arrivée du bateau au port, jusqu’à la vente, en passant par le stockage.
Brice Gotoa
