DIG/ Après un long bras de fer ponctué d’invectives et de menaces en tout genre, le géant français Veolia serait finalement prêt à mettre un peu d’eau dans son vin.
Selon La Lettre du continent, le patron du géant français de l’eau et des déchets, Antoine Frérot, serait favorable à une négociation avec l’Etat.
En effet, malgré l’activisme d’Olivier Cren, avocat du Gabon, et celui du bureau parisien du cabinet Mayer Brown mandaté par Veolia pour piloter la procédure engagée devant le Cirdi, le PDG du géant français préférerait une issue à l’amiable qui éviterait d’entrer dans le cœur du litige à travers le dépôt d’une requête en arbitrage.
Le staff exécutif du groupe devrait mettre à profit la période de conciliation de 90 jours qui, conformément à la procédure de cette juridiction, permet aux deux parties de trouver un terrain d’entente. Celle-ci a débuté le 7 mai après la désignation des experts.
Les autorités gabonaises n’ont manifesté aucune réticence, ni même formulé aucune remarque sur l’identité ou la qualité des experts en question.
Si la direction du groupe environnemental défend ce scénario pour plusieurs raisons, la principale est de ne pas entamer une procédure longue susceptible d’altérer son image au moment où Veolia connait d’autres litiges dont un en Egypte.
Après plusieurs mois de tensions par communiqués interposés, une reprise de contact avec les autorités gouvernementales pourrait se concrétiser courant juin, à l’occasion de la traditionnelle assemblée générale de la SEEG.