DIG/ A l’Académie Franco-américaine de management (Afram), les séances de soutenance du 21 au 22 février 2020 ont permis de mettre à nu une créance de la part de l’Etat de l’ordre de plus d’un milliard de francs CFA perçue comme l’une des causes du malaise de l’établissement depuis 2016.
« La crise de l’Afram a été provoquée par l’Etat. On ne s’y attendait pas » appuie sans équivoque le PDG de l’établissement, Jean Lié Massala.
Si l’établissement se remet progressivement de ce malaise, c’est en partie grâce à sa réhabilitation par le ministère de l’Enseignement supérieur et la reprise progressive de ses activités de formation au Gabon.
Les dirigeants se réjouissent cependant du fait que l’Etat ait reconnu l’existence de cette dette.
« Aujourd’hui, l’Etat a reconnu sa créance, il n’a pas commencé à la payer mais au moins le processus pour le Club de Libreville est entamé » a expliqué le PDG de l’établissement.
Pour l’heure, l’Afram devra donc attendre encore un peu pour être réglé par l’Etat.
En effet, engagé dans une démarche de transparence, l’Etat qui veut voir claire dans ses obligations vis-à-vis du secteur privé a décidé de lancer, il y a quelques mois, un audit de la dette intérieure.
« Cet audit a été lancé pour identifier les causes de cette dette et déterminer les vrais bénéficiaires », avait confié Jean-Marie Ogandaga dans une interview accordée à Economie Gabon+.
Flaury Delarroche
