DIG/ Créées lors du 1er septennat du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, les agences publiques sont aujourd’hui au cœur d’une vaste réflexion sur leur apport réel au sein de l’administration dans son ensemble. A tel point qu’un audit généralisé est réclamé ouvertement par les plus hautes instances du pouvoir, notamment le directeur dé cabinet du président de la République Brice Laccruche Alihanga qui a initié une série de rencontre avec les responsables de ces structures.
C’est dans cet esprit qu’une équipe technique mise en place par le gouvernement est venue présenter, le 18 octobre dernier au cabinet du ministre de l’Economie, la synthèse du rapport du comité de pilotage sur la rationalisation des services publics personnalisés, en présence de toutes les administrations concernées.
« Il est clair que nous avons des agences publiques, par exemple, qui font partie des établissements personnalisés. Ces agences ont été créées dans un objectif précis. Après un moment, il faudrait que nous puissions faire un examen pour voir si finalement les raisons qui ont soutenues la création de ces établissements publics ont atteint les objectifs recherchés ou il faudrait peut-être revoir la trajectoire. Soit il faudrait peut-être supprimer certaines, soit peut-être les restructurer », a expliqué Régis Immongault, le ministre de l’Economie.
Pour son collègue de la Fonction publique, il est vrai que les agences publiques ont des missions claires et bien orientées. Mais il faudrait, insiste t-il, prendre des mesures appropriées pour permettre que ces établissements puissent avoir un rendement efficace à la fois sur le plan économique et social.
« A l’issue de ce bilan, nous aurons des réponses idoines à donner à chacun d’entre nous pour savoir s’il y a des établissements qui doivent être fusionnés ou qui doivent être conservés en l’état avec des missions renforcées ou non. Nous avons la lourde charge de faire aboutir le plan de relance économique. Et son exécution doit être faite par des établissements publics fiables », a indiqué Jean-Marie Ogandaga.
Selon le membre du gouvernement, la rationalisation devra permettre aux agences ayant les mêmes missions de pouvoir fusionner afin d’être plus fort et plus efficace.