DIG/ La situation de la Société gabonaise de transport (Sogatra) ne s’améliore guère. Réunis en assemblée générale, le 4 octobre 2017 à la base de la société située au Camp de police, les agents de la Sogatra, du syndicat des conducteurs et des techniciens (Sycotech) et le syndicat national des transporteurs terrestres (Synatrat) ont dénoncé quatre mois d’arriérés de salaires, de juin à septembre.
Selon le secrétaire général du Sycotech, Cyrille Gaston Ndoudi Ledounmou, les salaires du mois de juin ont pourtant été, bel et bien, versés. Mais il se pourrait qu’ils aient été récupérés, de façon frauduleuse, au Trésor public, par des personnes qui n’ont pas compétence à le faire.
« Depuis deux ans, le directeur général a retiré la signature à certains de nos directeurs dans les affaires qui concernent les salaires. Mais, ce matin nous sommes surpris et écœurés que nous, agents de la Sogatra, ne pouvons plus être en possession de nos salaires, alors que nous sommes en pleine rentrée scolaire. Malheureusement, nous n’avons pas la preuve pour dénoncer directement, mais il nous a été dit que c’est un agent de la Sogatra qui est passé récupérer le document, alors qu’il n’est plus habilité à le faire. Nous disons non à ce genre de pratiques ! », a t-il dénoncé.
Les agents ont également dénoncé les mauvaises pratiques de gestion dont la Sogatra serait victime. En effet, depuis un certain temps, les bus n’ont plus d’assurance.
« Nous attirons l’attention du gouvernement pour sévir, et que chacun se mette à sa place. Ce que nous voulons, c’est la bonne gestion de l’entreprise, car, ce sont 1080 gabonais qui sont en situation de précarité », a ajouté Cyrille Gaston Ndoudi Ledounmou.
Brice Gotoa