Qui alimente le Gabon en faux médicaments ?

DIG/ La première session ordinaire du Conseil économique et social s’est ouverte le 21 février à Libreville.

Pour ce 1er acte, les conseillers vont se pencher sur trois thèmes. A savoir l’impact des réseaux sociaux sur la vie des citoyens, l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme.  Mais surtout la problématique des faux médicaments et leurs circuits illicites néfastes pour la santé des populations.

Au sujet du phénomène des faux médicaments le Conseil économique et social prône un état de lieux sur ce marché illicite afin d’identifier tous les circuits par lesquels sont acheminés ces produits.

Selon la présidente du CES Georgette Koko, cette enquête « permettra d’identifier non seulement les facteurs liés à la prolifération du marché illicite des médicaments et leurs conséquences sur le plan sanitaire, économique et social mais permettra au gouvernement au delà des textes réglementaires existants, de définir des stratégies efficaces de lutte contre ces marchés illicites.

Si l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnait que tous les pays du monde sont touchés par ce fléau, elle classe néanmoins les pays africains parmi les plus vulnérables.

Selon cette institution internationale près de 30 à 40% de médicaments qui se vendent en Afrique sont issus de la contrefaçon. Or dans les pays développés, seul 1% des médicaments sont contrefaits.

D.B.M

 

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La Redaction

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