DIG/ Dans le cadre d’une mission relative aux programmes de réformes en cours au Gabon, une délégation de la Banque mondiale conduite par l’économiste principale à la pratique mondiale de la lutte contre la pauvreté en Afrique, Nadia Belhaj Hassine s’est entretenue, le 6 février 2018 à Libreville, avec les responsables de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
L’objectif de cette rencontre était de faire un diagnostic des obstacles majeurs à l’accélération de la croissance économique et à la réduction du chômage. Cette analyse servira de base dans le cadre de la préparation du cap de partenariat entre la Banque mondiale et le Gabon.
« On a essayé de comprendre un petit peu quelles sont les contraintes au développement du secteur privé d’une façon générale que ce soit les grands groupes ou les PME et puis de quelle façon, on pourrait aider à établir les programmes prioritaires pour les partenaires au développement de façon à lever ses contraintes là », a indiqué Nadia Belhaj Hassine.
Selon la chef de la délégation, la principale contrainte se trouve dans le développement des compétences. Fort heureusement, il y a un programme qui est entrain de se mettre en place pour le renforcement des capacités à travers le développement des centres de formation.
La deuxième contrainte, c’est l’accès aux financements pour les petites et moyennes entreprises afin qu’elles puissent développer leurs activités de manière plus efficace.
Pour sa part, le président de la CPG, Alain Bâ Oumar a souhaité concrètement qu’aussi bien les entreprises membres de la CPG que les PME qui ne sont pas affiliées à la CPG puissent bénéficier d’une commande publique adaptée à leurs besoins de financement. Mais également d’une formation correspondant à leurs besoins.
« Nous discutons avec la Banque mondiale comme avec le gouvernement pour partager nos idées sur ce qui doit être fait collectivement afin d’offrir aux jeunes entrepreneurs gabonais un cadre propice à l’auto-emploi », a confié Alain Bâ Oumar.
Sur la question de la dette intérieure, la CPG et la Banque mondiale ont échangé sur l’état d’avancement de ce dossier. En effet, le patronat attend avec beaucoup d’espoir que les engagements pris par le gouvernement soient tenus.
Brice Gotoa