DIG/ Dans le cadre de l’évaluation du protocole d’accord que le gouvernement avec Ciment d’Afrique (Cimaf), la ministre de l’Industrie, Carmen Ndaot et ses collègues du Commerce ( David Mbadinga) et de la volarisation des ressources minières (Tony Ondo Mba) se sont rendus, le 25 avril dernier à Owendo, à l’usine de production de ciment de Cimaf et de CimGabon.
Cette visite avait pour objectif de faire l’état des lieux de l’industrie du ciment. Surtout des capacités de cet opérateur à répondre à la demande sans cesse croissante du marché.
« La production du ciment est un secteur clé au niveau du Gabon. C’est important de voir les installations des industriels dans le secteur, leurs réalisations et surtout les projets qu’ils envisagent de lancer pour répondre aux différentes problématiques de distribution de ciment et d’approvisionnement. Et Cimaf est l’un des principaux producteurs de ciment au Gabon», a expliqué Carmen Ndaot.
En effet, dans le cadre de sa stratégie de développement, l’industriel marocain a donné des gages d’assurance au gouvernement quant à sa capacité à approvisionner le marché par des investissements importants.
Objectif : combler définitivement le déficit en ciment dans le pays en portant la production à plus d’un million de tonne contre 650 000 tonnes aujourd’hui grâce à la construction d’une nouvelle usine de production de ciment.
Ainsi, l’industriel marocain entend réaliser un investissement de 100 millions d’euros, soit 65,6 milliards FCFA dans ce projet avec au passage, la création de plus de 500 emplois directs.
Le démarrage de la production se fera, selon Cimaf, dans un délai de 2 ans.
« On a pu constater de façon effective le projet industriel de Cimaf et aussi de CimGabon, qui consiste pour le département dont nous avons la charge, à substituer progressivement tous les matériaux qui sont importés dans la production de ciment à des matériels locaux. Ça nous permettra de valoriser nos mines, nos carrières locales au détriment donc de matériaux qui étaient jusqu’aujourd’hui intégralement importés », a précisé Tony Ondo Mba.
Pour sa part, le directeur général de Cimaf Gabon, Salim Kaddouri, a rassuré les membres du gouvernement que la société dispose actuellement d’une capacité nécessaire pour couvrir tout le territoire national.
« Cimaf dispose de 500 000 tonnes par an et CimGabon 200 000 tonnes, ce qui fait un total de 700 000 tonnes », a confié Salim Kaddouri.
Brice Gotoa
