Appui budgétaire : Le FMI débloque 56 milliards de francs au profit du Gabon

DIG/ Après plusieurs rounds de négociations entamés depuis le début de l’année, le Gabon a finalement réussi à remplir avec succès toutes les conditions d’éligibilité pour le décaissement de la 2e tranche de l’appui budgétaire du Fonds monétaire international dans le cadre de son Plan de relance économique.

Réuni le 1er Août 2018 à Washington, le Conseil d’administration du Fonds a validé le décaissement d’une somme de 56 milliards de francs (100,2 millions de dollars) au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) au profit du Gabon.

Cette somme sera complétée par une enveloppe supplémentaire de 364 milliards de francs de la part de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Agence française de développement (AFD). Soit un appui global de 420 milliards de francs.

Les administrateurs du FMI se sont dits satisfaits des premiers résultats des réformes apportées par le gouvernement dans l’assainissement des finances publiques. Notamment les mesures fortes de réduction du train de vie de l’Etat adoptées dernièrement par l’exécutif, la diminution de la masse salariale, l’apurement de la dette intérieure dans le cadre du Club de Libreville,  l’optimisation des recettes fiscales avec la mise en place prochaine de l’office gabonaise des recettes, la levée des subventions sur les prix des carburants, la protection des dépenses sociales…

Ils ont encouragé le Gabon à poursuivre le rythme de ces réformes, même si plusieurs efforts restent à faire.

« Les conditions macro-économiques s’améliorent lentement au Gabon mais la reprise demeure fragile. La croissance économique s’est affaiblie du fait du déclin de la production de pétrole et la performance du Gabon « a été mitigée » par rapport au programme de réformes établi avec le FMI », a indiqué David Lipton, le numéro 2 du Fonds.

Pour rappel, les dernières missions du Fonds monétaire international conduites par Alex Segura-Ubiergo avaient fait un certain nombre d’observations concernant notamment la mise en œuvre du Plan de relance économique dont les résultats avaient été jugés peu satisfaisants.

Les missions s’étaient déclarées préoccupées par la faiblesse des résultats du programme, les dérapages budgétaires substantiels et les progrès décevants des réformes structurelles.

( Source : L’Union )

 

 

 

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