DIG/ Froidement abattu dans son bateau au large de Libreville dans la nuit du 21 au 22 décembre 2019, le commandant Aymar Romaric Mboumba Mbina a reçu, le 3 janvier 2020, l’hommage de la Nation.
Mais les Gabonais sont restés sur leur faim à propos de l’enquête ouverte le 22 décembre 2019 par le procureur de la République.
Dans son oraison funèbre, le ministre de l’Intérieur Noël Lambert Matha a indiqué qu’Aymar Romaric Mboumba Mbina « a perdu la vie par l’expression de la barbarie et de la lâcheté qui ses sont invitées aux abords de nos côtes » avant de promettre que « force reste à la loi ».
Aucune allusion n’a, cependant, été clairement faite sur l’enquête. Et rien n’a filtré sur la traque des bandits qui n’ont jamais rien revendiqué jusqu’à ce jour, a-t-on malheureusement constaté.
Zone dangereuse * Il faut savoir que c’est la première attaque d’une telle ampleur au large du Gabon depuis 2013. C’est aussi la première attaque s’étant soldée par le décès d’une personne.
Le Gabon fait partie du golfe de guinée, une vaste région africaine ouverte sur l’océan Atlantique qui compte entre autres pays le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, l’Angola et Sao Tomé & Principe.
La région réputée riche en pétrole et en poissons est l’une des principales routes maritimes internationales. Elle est régulièrement prise d’assaut par des pirates.
Il y a une semaine huit marins ont été enlevés au Cameroun dans l’attaque d’un pétrolier grec par des « individus armés » qui ont pris d’assaut le bateau ancré au port de Limbé, selon un communiqué du ministère grec de la Marine marchande.
Cyriaque NGOMA
