DIG/ Depuis l’annonce de l’attaque, dans la nuit de samedi à dimanche 22 décembre 2019, de 5 navires par des pirates étrangers causant la mort du commandant gabonais, Aymar Mboumba Mbina, des équipes de sécurité se seraient lancées aux trousses des assaillants dans l’espoir de les rattraper.
Ces équipes seraient composées, dit-on, de la Marine marchande, de la Marine nationale et du Conseil national de la mer chargé de centraliser et de coordonner l’action en mer pour l’Etat gabonais.
La zone de recherches a déjà été circonscrite. Il s’agit des eaux de Sao-Tomé, de la Guinée équatoriale et du Gabon.
Ladite zone qui fait partie du golfe de Guinée passe pour un territoire marin hyper dangereux, selon plusieurs observateurs.
Déjà, le 22 août 2018 le journal français Le Monde n’a pas hésité de la qualifier d’ « épicentre mondial de la piraterie ».
Le 14 août 2018, un tanker géorgien de 212 mètres, le Pantelena, battant pavillon panaméen, et qui avait à son bord 17 marins avait disparu alors qu’il se situait « entre les eaux du Gabon et de Sao Tomé-et-Principe », selon une source militaire régionale.
Cependant, depuis que ces actes de piraterie maritime sont perpétrés, l’identité et l’origine des pirates n’ont jamais été révélées.
Cyriaque NGOMA
