DIG/ Contrairement à ses anciens dirigeants qui s’en sont tirés à bon compte avec des parachutes dorés dans certaines grosses boites de la place, les ex-employés d’Azur Gabon sont toujours sur le carreau, 3 ans après la cessation d’activités de cette filiale du groupe Bintel.
Selon un membre du collectif, cette situation est consécutive à l’incapacité de l’huissier de justice, Me Louis Minko-Mi-Abo, à faire exécuter la décision de justice rendue en janvier 2019 par le tribunal de première instance de Libreville. Laquelle condamnait Azur Gabon à payer la somme de 500 millions de FCFA, équivalant au paiement des arriérés de salaire, nous indique notre confrère GMT.
Pour recouvrer cette somme, le tribunal va pourtant ordonner la saisie d’importants biens d’azur notamment 13 véhicules et 40 pylônes radio électriques. Malheureusement, à la date d’aujourd’hui, aucun Kopeck n’a été versé aux ex-employés.
Pire, assurent-ils « des opérateurs locaux continuent de louer ces infrastructures saisies par le tribunal depuis 2017, moyennant un paiement mensuel des frais de location ».
Une mafia, indiquent-ils, qui serait organisée avec la complicité de l’ancienne direction générale.
Ces derniers ont décidé de saisir le procureur de la République pour « détournements de fonds et abus de confiance ».