DIG/ Une délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) conduite par son vice-président, Amadou Hott, s’est entretenue, le 24 janvier 2018 à Libreville, avec le ministre de l’Economie, Régis Immongault Tatangani.
Selon le responsable de la délégation, l’objectif de cette rencontre était de remercier le gouvernement gabonais pour le soutien apporté par rapport à l’augmentation du capital de la Bad. Mais également exprimer leur satisfecit sur les réformes économiques et financières entreprises par le gouvernement, en particulier dans le cadre de la relance économique et financière.
La Bad souhaite aussi apporter un soutien aux différents projets du gouvernement en particulier dans le secteur de l’énergie.
« Dans le secteur de l’énergie, nous avons évoqué deux projets en particulier en partenariat avec le secteur privé. Et la BAD est très intéressée de jouer un rôle majeur pour la mise en œuvre de ces deux projets. Nous avons proposé au gouvernement l’assistance juridique dans le cadre de la mise en œuvre de ce partenariat. Nous avons également exprimé notre intérêt pour jouer un rôle de leader pour la mise en place du financement de ces deux projets qui permettront de rajouter 86 Mégawatts au réseau électrique du Gabon », a indiqué Amadou Hott.
Au cours de cette rencontre le vice-président de la Bad a également discuté de la possibilité pour le Gabon d’émettre des obligations vertes.
« Le Gabon a un potentiel incroyable en matière d’environnement de climat avec ses grandes forêts qui placent le Gabon dans une position particulière pour émettre des obligations vertes et soutenir les économies », a t-il précisé.
Noter que la Bad a apporté un soutien extrêmement important au gouvernement depuis 2015 avec un engagement de près 1,4 milliards de dollars (771 milliards de francs) dont une bonne partie a été décaissée en 2017.
« La Bad constitue pour nous aujourd’hui un partenaire économique et financier essentiel. Nous avons eu le soutien de la Bad dans le cadre de la relance de l’économie. Ca été matérialisé par le décaissement des appuis budgétaires, pas seulement cela mais un accompagnement dans l’expertise de la mise en œuvre de différentes stratégies », a confié Régis Immongault.
Brice Gotoa