Selon les dernières informations de l’hebdomadaire Jeune Afrique, le processus de cession des parts (47 %) du groupe BNP Paribas dans sa filiale gabonaise, la Bicig, est encore loin d’être réglé.
En effet, la proposition de rachat par le marocain Banque centrale populaire (BCP) a été officiellement rejetée en septembre en conseil d’administration par la partie gabonaise, qui souhaite une reprise par une banque française ou internationale.
Avec l’appui de Claude Ayo-Iguendha, patron de la Bicig depuis près de quinze ans, celle-ci a jusqu’au 14 décembre pour proposer une autre option.
D’après notre confrère qui s’appuie sur de « bonnes sources », on estime que la plus probable à court terme reste un rachat par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) dirigé par Serge Mickoto pour un montant avoisinant les 40 millions d’euros (26 milliards de francs).
Dans ce cas de figure, les équipes de BNP Paribas menées par les deux patrons Afrique Philippe Tartelin et Jean-Luc Olivier Akoto ont accepté de conserver 5 % à 10 % des parts et, surtout, de devenir un partenaire technique.
Si l’option FGIS échoue, BNP devrait opter pour une reprise par BCP… Affaire à suivre.
(Source: Jeune Afrique)