DIG / L’enquête sur les « biens mal acquis » de la famille Bongo, lancée en 2010, se conclut après plus de 15 ans de procédures complexes.
Elle concerne des biens immobiliers en France d’une valeur estimée à 85 millions d’euros (environ 55 milliards de francs CFA), acquis de manière illégale.
Plusieurs membres de la famille Bongo sont impliqués, et la banque BNP Paribas est également citée.
Le Parquet national financier en France doit formuler ses réquisitions, tandis que l’État gabonais demeure partie civile.
Une décision sur un procès devrait être prise prochainement.
Cette affaire, emblématique des dérives de la « Françafrique », suscite une attention particulière, tant en France qu’au Gabon. Elle représente un enjeu majeur dans la lutte contre la corruption au niveau international.