DIG/ Le retour en grâce de Pascaline Mferri Bongo Ondimba coïnciderait-il avec le retour de ses ennuis judiciaires et de celle de sa famille en France ?
Arrivé l’an dernier sur l’enquête dite des Bien Mal Acquis, le juge d’instruction Dominique Blanc – succédant sur ce dossier à Roger Le Loire- a, selon les informations de La Lettre du Continent, fait perquisitionner le mercredi 30 janvier 2019 aux aurores plusieurs appartements de la famille présidentielle gabonaise avenue Foch, notamment le logement de Pascaline Bongo.
Cette perquisition vient relancer le volet gabonais du dossier dit des Bien Mal Acquis, qui a un temps été proche de la clôture l’an dernier.
Plusieurs éléments ont permis de relancer la procédure, selon William Bourdon, l’avocat de l’organisation Transparency International, constituée partie civile dans cette affaire, souligne RFI.
D’abord, une note produite par les parties civiles et adressée au juge. Un document contenant de nouvelles informations sur ce dossier. Et puis, la coopération de certains Etats qui permet, selon l’avocat, « d’identifier de nouveaux comptes bancaires, de nouveaux mouvements financiers et donc, d’établir une cartographie des biens immobiliers suspectés d’avoir été acquis par des moyens illicites ».
Vraisemblablement, ces saisies pourraient déboucher sur de nouvelles convocations. Et même éventuellement sur des mises en examen, si la justice parvient à prouver que ce patrimoine a été acheté frauduleusement avec des deniers publics détournés sous la présidence d’Omar Bongo.