DIG/ Lors de sa mise en place en 2017 dans un contexte de morosité économique, le Plan de relance économique projetait des perspectives prometteuses en matière de création d’emplois pour secourir les secteurs (pétrolier, BTP) ayant enregistré de nombreuses pertes d’emplois. Contre toute attente, c’est un échec cuisant pour le Chef du gouvernement.
Contrairement à la création des 8000 emplois prévus dans la PRE, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a annoncé le 23 avril 2018 que le gouvernement s’est limité à créer « seulement 2000 emplois en 2017 ». Un chiffre de loin comparable aux nombres d’emplois perdus dans la plupart des secteurs fragilisés par la conjoncture économique, encore perceptible depuis 2014 jusqu’à ce jour.
«Le secteur agricole, les industries et les services sont les principaux secteurs de création d’emplois, qui compensent les pertes d’emplois enregistrées chez les sous-traitant du secteur pétrolier et le BTP», a t-il indiqué.
Au regard du taux de chômage qui s’élève à plus de 35%, la présentation du Premier ministre peine à convaincre l’opinion nationale confrontée de plus en plus à la triste réalité du chômage.
En effet, les estimations en pertes d’emplois dans le seul secteur pétrolier oscillaient autour de 3000, selon les chiffres avancés par le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du Pétrole (Onep) au cours d’un entretien accordé à l’Union en 2017. Tandis que dans le BTP, elles avoisineraient les 8000.
D.B.M
