DIG/ Démarré le 15 mars 2018, le procès opposant le ministère Public contre l’ancien coordinateur général de l’Ucet, Blaise Wada, va finalement connaitre son épilogue, le jeudi 26 avril 2018.
Cette 8e audience permettra aux avocats de deux parties de terminer leurs plaidoiries avant que la Cour spéciale criminelle ne prononce son verdict final.
En effet, la 7e audience tenue le jeudi 19 avril 2018 n’a pas permis aux juges de délibérer, en raison, entre autres, du retard dans la réception des pièces comptables de la direction financière de l’Ucet, et du début tardif des plaidoiries.
Il faut rappeler qu’au cours de la sixième audience, Blaise Wada avait reconnu avoir perçu des rétrocommissions dans le cadre de ses missions d’agent public. Alors que l’accusation du ministre Public porte sur le détournement de près de 1,765 milliard alloué par les bailleurs fonds pour la réalisation des travaux d’aménagement des bassins versants.
Sur ce point, durant tout le procès, la partie adverse n’a pas apporté des preuves irréfutables de détournements contre cet ancien haut cadre des Travaux publics.
Toutefois, si la culpabilité de Blaise Wada dans le détournement des fonds n’est pas prouvé, il pourrait certainement payer les frais de sa perception des rétrocommissions, en contrepartie des marchés qu’il attribuait aux opérateurs privés, selon ses propres aveux dans une lettre adressée au président de la République Ali Bongo Ondimba.
Et pour réparer cette faute, il a affirmé être prêt à vendre une partie de ses biens et rembourser la valeur monétaire de ces services au Trésor public.
D.B.M