DIG/ Le procureur du parquet national financier de Paris a estimé, mercredi 5 juillet 2017, que Teodoro Nguema Obiang Mangue s’était rendu coupable de faits de blanchiment en France.
Il a requis contre le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 3 ans de prison et 30 millions d’euros (19,6 milliards de francs ) d’amende, ainsi que la confiscation de tous les biens saisis.
La défense de Teodoro Nguema Obiang Mangue, composée de Sergio Tomo, Emmanuel Marsigny et Thierry Marembert, plaidera donc à son tour le jeudi 6 juillet 2017 afin de convaincre le tribunal de relaxer son client.
Réagissant au réquisitoire du procureur, en fin d’audience mercredi, elle a d’ores et déjà fustigé un procès qu’elle considère comme politique, comme elle le fait depuis plusieurs semaines.
« À aucun moment, nous n’avons entendu parler des faits. On fait le procès de la Guinée équatoriale, qu’on qualifie de dictature. On n’est pas dans le droit mais dans la politique », a ainsi déclaré un avocat de la défense, alors que l’audience venait d’être levée.
(Source : Jeune Afrique)