DIG/ Après avoir menacé de poursuites judiciaires l’Etat gabonais pour non-respect de la convention qui lui confère l’exclusivité de la gestion pendant 20 ans du port d’Owendo, le groupe Bolloré aurait-il finalement eu gain de cause ?
L’image de l’inauguration du nouveau port international d’Owendo montrant Cyrille Bolloré, tout sourire, coupant le ruban symbolique en compagnie du directeur général d’Olam Gabon Gagan Gupta et du président Ali Bongo Ondima peut évidement prêté à confusion.
Selon ‘’La Lettre du Continent’’, Vincent Bolloré, son fils héritier Cyrille et Ali Bongo Ondimba se seraient mis d’accord pour confier au groupe Bolloré Africa logistic, la gestion du nouveau port construit par le groupe singapourien Olam.
Selon ce média, un accord secret aurait été conclu début septembre au Palais du bord de mer entre le directeur général d’Olam Gabon, Gagan Gupta, et le ‘’monsieur Afrique’’ de Bolloré, Philippe Labonne.
Du côté d’Olam, on avoue être surpris par cette information. « Le groupe nourrit de grandes ambitions pour son port, je ne crois pas qu’il s’est donné autant de mal pour qu’au final il se fasse presque absorber par Bolloré », assure une source très au fait de ce dossier.
Depuis le démarrage de ce projet jusqu’à sa matérialisation, les promoteurs n’ont jamais laissé croire qu’Olam pourrait s’associer au groupe Bolloré pour l’exploitation de ce port. Au contraire, l’argument de mise en concurrence était le plus évoqué.