DIG/ La fuite programmée de l’entreprise Bouygues Energies et Services va-t-elle occasionner le départ des autres multinationales françaises ayant des filiales sur le sol gabonais ? Sur cette question, l’avocat et hommes d’affaires franco-libanais, Robert Bourgi, en bisbille avec le pouvoir de Libreville, s’est prononcé sans langue de bois dans une interview accordée à notre confrère L’Aube et parue le 16 octobre 2017.
En commentant la cessation d’activités de Bouygues Energies et Services, l’un des piliers de la « Franceafrique » affirme que plusieurs industriels français ayant des intérêts économiques au Gabon envisageraient également de plier bagages.
« S’ils (les dirigeants de la société, ndlr) l’ont fait, c’est que le Gabon n’est plus du tout un pays sûr. J’ai rencontré de nombreux capitaines d’industries en France qui ont des intérêts au Gabon. Tous envisagent de plier bagages. Le pouvoir putschiste a affaire au blocage de nombreux secteurs d’activités entrainant une paralysie du pays. Où l’Etat, quasi en faillite, trouvera-t-il les moyens financiers pour faire face à tous ses problèmes ? La réponse est aisée : ce sera un échec du pouvoir sur tous les plans », a t-il révélé .
D.B.M