Bras de fer à Addax : L’Onep maintient l’arrêt de la production pétrolière

DIG/ Déjà avec une grosse perte estimée à 6 milliards de FCFA, le groupe Sinopec laisserait-il sa filiale du Gabon continuer d’accumuler de nouvelles pertes, en réaffirmant simplement sa « confiance » à une direction générale locale incapable de trouver une sortie de crise ? On le saura…

A la suite de l’expiration du préavis de grève du 26 mars 2018 suivi d’une grève d’avertissement de 15 jours aux conséquences négatives, les employés de la société pétrolière Addax Petroleum n’ont pas toujours trouvé gain de cause par rapport aux 11 préalables contenus dans leur cahier de charges.

Conséquence immédiate : le bureau national de l’Onep a décidé de déposer un nouveau préavis de grève le 16 avril dernier qui va expirer le 23 avril 2018.

« L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) vient, conformément aux dispositions des articles 268 et 345 du code du travail en vigueur en République gabonais, porter à votre attention le préavis de grève qui expire le lundi 23 avril 2018 à 23h59. Aussi à l’expiration dudit préavis, l’Onep se réserve le droit de lancer une grève de 20 jours, dans toutes les installations où opère la société APOGG », indique le bureau national de l’Onep.

Le personnel d’Addax revendique la satisfaction des 11 préalables contenus dans le cahier de charges.

Il s’agit notamment de la présence d’un représentant du groupe Sinopec externe à APOGG et ayant un mandat lui conférant un pouvoir décisionnel sur l’ensemble des points du cahier des charges ; l’octroi d’un bonus équivalent au minimum à 3% de la valeur en cas de vente d’actifs d’APOGG, et au minimum à 12 mois de salaire global en cas de fusion, ou de toute autre modification de la situation juridique d’APOGG.

Les employés exigent également une cessation immédiate d’activités de tous les travailleurs étrangers en situation irrégulière en poste au sein d’APOGG et leur rapatriement, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en République gabonaise.

Autre préalable mis en avant par l’Onep, le retrait de tout le personnel de mise à disposition occupant un poste de travail permanent dans l’organigramme d’APOGG, en violation des dispositions de l’article 6 de l’ordonnance 020/2007/PR portant réglementation de la mise à disposition du personnel.

L’Onep réclame également la régularisation immédiate, par courrier individuel, de la situation socioprofessionnelle des employés qui ne bénéficient pas des avantages liés à leur poste de travail et le payement des sommes dues à fin mai 2018.

D.B.M

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La Redaction

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