Carrière de granitoïde de Bakoumba : Elvis Ossindji a t-il été « doublé » par le gouverneur du Haut-Ogooué ?

DIG/ En litige sur la carrière de granitoïde de Bakoumba dans la province du Haut-Ogooué, le ministre des Mines et de la Géologie, Elvis Ossindji, a réuni, le 24 mars 2023, les deux entreprises protagonistes. A savoir les responsables des sociétés SGTP mines et Synohydro.

Pour ce qui est des faits, le 30 décembre 2021, par le biais de l’arrêté n°000165/MPGM/SG/DGMG/DLMEM, la SGTP a bénéficié de l’autorisation d’ouvrir et d’exploiter temporairement ladite carrière enregistrée sous le numéro G2-418, pour une durée de 3 ans.

L’entreprise affirme avoir satisfait à toutes les exigences, notamment la réalisation d’une étude d’impact environnemental, condition sine qua none à l’exploitation du site.

Malheureusement, rapporte le directoire de l’entreprise, en sillonnant le site, elle va se rendre compte de la présence secrète de Sinohydro.

De son côté, l’entreprise chinoise, adjudicataire des travaux d’aménagement de la route Moanda-Bakoumba, a indiqué qu’elle a répondu à un appel à consultation publique.

Ce qui lui a donc permis d’obtenir le droit d’exploiter ladite carrière.

Sauf que, au niveau de l’administration centrale des Mines, personne ne reconnaît lui avoir accordé cette autorisation.

Le ministre Elvis Ossindji a indiqué n’avoir jamais signé, au bénéfice de la société chinoise, une autorisation pour exploiter la carrière de granitoïde de Bakamba.

Une circonstance d’autant plus embarrassante que le membre du gouvernement, informé dit-il par voie de presse,  s’est vite aperçu que des choses contraires aux usages légaux ont été faites à son insu

Aussi, a-t-il rassuré l’entreprise SGTP mines de n’avoir jamais été informé d’un quelconque retrait de son permis.

En effet, à l’analyse des explications des responsables de SGTP mines, de Synohydro et de l’administration centrale des Mines, la présence de l’entreprise chinoise sur le site attribué à la PME nationale a été entérinée au niveau du gouvernorat du Haut-Ogooué dirigé par Jacques Denis Tsanga en intelligence avec certains cadres du ministère, notamment les services déconcentrés.

(Source : L’Union)

 

apropos de l auteur

La Redaction

Laisser un commentaire