DIG/ Le gouvernement équato-guinéen a annoncé le jeudi 11 mai 2017, dans un communiqué, le « soutien crucial » de l’Arabie Saoudite à sa demande d’adhésion à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Par la même occasion, Malabo a confirmé qu’elle s’engagerait à suivre les objectifs de réduction de la production en vigueur au sein du cartel, en prévoyant une diminution de sa production de pétrole de 12 000 barils par jour.
Pour rappel, la Guinée équatoriale est le troisième producteur de pétrole en Afrique, malgré une chute importante de sa production ces dernières années. Alors que celle-ci était de 360 000 barils par jour en 2004, elle est passée à 270 000 barils en 2014, selon les données du Département américain de l’Énergie, puis à environ 165 000 barils par jour en 2015, selon les chiffres de la Banque africaine de développement (BAD).
En janvier dernier, Malabo a soumis sa demande d’adhésion, se disant «convaincu que les intérêts de la Guinée équatoriale sont en totale adéquation avec ceux de l’OPEP, visant à servir les meilleurs intérêts du secteur, de l’Afrique et de l’économie mondiale».
Depuis, le cartel n’y a pas officiellement réagi, visiblement préoccupé par l’atteinte de ses objectifs au moment où le degré de hausse attendue du cours du baril n’est pas forcément au rendez-vous.
(Source : Afrique Media)