Cemac : Les agents dénoncent la gestion « scabreuse » du président Daniel Ona Ondo

DIG/ Les agents en poste dans les bureaux de la Commission de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont dénoncé, en début de semaine dernière, la gestion qu’ils jugent scabreuse de l’institution par le Gabonais Daniel Ona Ondo, rapporte le journal camerounais Repères, cité par l’Agence Cameroun presse (ACP).

Les confrères affirment que Daniel Ona Ondo qui a été nommé en novembre 2017 confond à volonté l’institution à son entreprise personnelle.

Selon eux, l’ancien premier ministre brille par le flou dans l’attribution des marchés publics.

Ils indiquent que « pour près de 2,25 milliards de FCFA, le président de la Commission de la Cemac a engagé l’institution dans la réalisation de marchés publics à Bangui, en République centrafricaine.

D’abord le 2 novembre 2018. La société Ravi Service pond un devis de 200 millions de FCFA pour ’’surveillance, suivi et contrôle des travaux de réhabilitation’’ des logements du patrimoine de la Commission de la Cemac à Bangui.

En plus le président de la commission serait le propriétaire des entreprises adjudicataires des travaux, dont les marchés ont été passés de gré-à-gré ».

Mais les griefs sur la conduite des affaires communautaires par Daniel Ona Ondo semblent aller plus loin, explique-t-on.

Le Gabonais aurait recruté plusieurs de ses parents, y compris sa fille à des postes dont ils n’ont aucune compétence.

Selon les agents, cités par les confrères, ’’au lendemain de sa nomination, Daniel Ona Ondo s’est entouré d’une cohorte d’individus recrutés dans un entourage ethnique. Il a écarté tous les commissaires de la gestion et a foulé au pied la collégialité consacrée par les textes de la Cemac. Il recrute sans respect des procédures, ni du principe d’équilibre. Il s’agit de 32 personnes dont 4 Camerounais, tous membres de sa belle-famille, 4 Centrafricains, dont une copine, 2 Congolais, 12 Gabonais et 10 Equato-guinéens’’.

Ils ont, par conséquent, appelé les chefs d’Etat de la communauté à prendre leurs responsabilités afin de remettre de l’ordre dans la présidence de la commission.

DY

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La Redaction

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