Cité Alhambra : A quoi joue la SNLS ?

DIG/ A la faveur d’une conférence de presse tenue le 26 mai 2018 à Libreville, les membres du collectif des habitants de la cité Alhambra à Akanda ont dénoncé les manœuvres dilatoires de la Société nationale du logement social (SNLS).

En effet, prévues pour être des locations-ventes, la SNLS, aujourd’hui, demande tout simplement aux occupants des parcelles de devenir des locataires.

« Le gouvernement a entamé depuis neuf ans la construction des logements sur les sites d’Angondjé, Bikélé et bien d’autres. Cette initiative louable a donné l’opportunité à environ 800 familles modestes de bénéficier d’un logement décent. Il va sans dire que ce beau rêve avait commencé à se convertir en cauchemar dès le jour du lancement officiel des opérations d’attribution des clés et de contrat de bail. A la surprise de tous, on nous faisait savoir, séance tenante, que toutes les maisons étaient dorénavant en location simple et qu’il n’était plus question d’espérer en être le propriétaire chose qui fut en flagrante contradiction avec l’engagement du gouvernement », a déclaré le collectif.

Le 14 juin 2017, le Vice-premier ministre en charge de l’Habitat de l’époque, Bruno Ben Moubamba, et le ministre de l’Economie, Régis Immongault Tatangani, avaient contresigné un arrêté où il est mentionné qu’il est mis fin au mandat de la gestion de la SNLS sur les parcelles n° 1,3 et 10 et des terrains y attenant du lotissement dit Alhambra sis à Agondjé dans la commune d’Akanda.

« Depuis lors, aucune issue et la SNLS continue à leur réclamer des sous qu’ils ne refusent pas de payer mais ne comprennent pas les visites impromptues des agents de la SNLS et de la direction générale de l’Habitat qui menacent d’expulsion ceux qui n’auront pas soldé leur loyers dès la fin du mois », s’insurge le collectif.

Aussi, s’agissant du règlement des loyers, il y a comme un imbroglio parce que certains résidents paient les loyers à la direction générale de l’habitat et d’autres à la SNLS.

« Nous ignorons jusqu’alors si tout paiement effectué de notre part dans ces unités  sera pris en compte dans le cadre de la location-vente initialement prévue. Au vu de ce désordre manifeste, nous nous interrogeons sur le caractère fiable de ces diverses opérations de recouvrement », a ajouté les résidents.

Brice Gotoa

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La Redaction

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