DIG/ Qui ne sait pas interroger sur la fréquence inhabituelle des pluies parfois torrentielles en plein milieu de la saison sèche ?
Conséquences des changements climatiques, aggravation de la pollution, phénomène paranormal…
Interrogé par notre confrère L’Union, Gilbert Ondo Ndong, le directeur général, représentant permanent du Gabon auprès de l’organisation météorologique mondiale (OMM), nous éclaire sur ce phénomène…bien étrange.
« La météorologie ne respecte pas les frontières, c’est un phénomène d’ensemble autour de la terre, si bien que quand il y a un phénomène même dans l’océan indien, comme nous sommes en train de l’observer avec « EL Nino » qui perturbe l’Afrique de l’Est, nous subissons des répercussions en Afrique de l’Ouest.
Nous avons le positionnement de la ligne de rencontre entre les vents du Nord et du Sud. Cette ligne de rencontre, le front intertropical qui s’est rapproché de nous fait en sorte qu’il y ait(…) certaines perturbations chez nous », explique t-il.
» En dehors de ces phonèmes qui sont particuliers à une période bien donnée, « El Nino » va passer sans ambages, et on reviendra au système normal de suivi des saisons.
Il faut aussi noter que lorsqu’on parle de changements climatiques, c’est observer à long terme. Il y a de la variabilité climatique, nous sommes à cheval sur l’Equateur et donc, nous sommes dans une zone dans laquelle il pleut toute l’année. On ne doit pas s’étonner que nous ayons quelques précipitations », a t-il conclu.
(Source : L’Union)
