DIG/ L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a procédé, le 3 septembre 2018 au Géant-Ckdo de Libreville, au lancement de l’opération de contrôle et de vérification des balances de commerce.
Durant plusieurs mois, les équipes de contrôle de la métrologie légale vont se déployer sur toute l’étendue du territoire national pour s’imprégner des états des instruments de pesage dans les différentes structures commerciales, et par la suite des contrôles inopinés se feront afin de surprendre les commerçants non conformes.
«Au bout de 12 mois, il peut se passer beaucoup de choses et dans notre procédure interne au niveau de l’Agence gabonaise de normalisation, nous avons prévu des contrôles inopinés de façon à vérifier que effectivement l’ensemble du parc des balances contrôlées est toujours opérationnelles et toujours conformes», a indiqué Joseph Ngowet, le DG de l’Aganor.
Selon le patron de l’Aganor, en cas de non-conformité, l’opérateur s’expose à des sanctions allant d’une peine de prison de six mois à deux ans, assortie d’une amende de 24 000 francs à 3 millions de francs CFA.
«Si une équipe de l’Aganor repasse et qu’on constate que cette balance est toujours utilisée à ce moment-là, il y a une amende financière qui est infligée à l’opérateur indélicat. Et, si malgré cette amende lors d’un autre contrôle la même balance est toujours utilisée, l’opérateur encourt des peines de prison», a-t-il ajouté.
Au terme de cette opération, l’agence procédera à l’implantation d’une structure agrée de vente d’instrument de pesage afin de permettre aux commerçants de se procurer des balances règlementées.
Brice Gotoa