DIG/ Le ministre en charge des Forêts, Lee White, a été auditionné, le lundi 28 décembre 2020 par l’Assemblée nationale, à la faveur de la question orale au gouvernement relative au conflit Homme-Faune. Lequel a des conséquences socio-économiques graves sur la quasi-totalité du pays.
« Nous faisons le constat de l’escalade du problème, avec la perte de 1/3 de nos éléphants, en raison du braconnage ces 15 dernières années », a indiqué le membre du gouvernement.
D’après le ministre, les politiques mises en place pour protéger les éléphants sont insuffisantes et doivent être renforcées.
« La battue est trop souvent organisée de façon symbolique et non pour tuer les éléphants responsables des dégâts. C’est pourquoi cette option doit être considérée comme une solution de dernier recours”, a souligné Lee White.
Parmi les pistes de solutions actuellement explorées par l’administration, il y a la détermination d’une méthode efficace et scientifique d’évaluation des conflits Homme-Faune et d’exécution des battues.
Aussi, le décret n°187/PR/MEFCR du 4 mars y lié, mais actuellement désuet, est-il en cours de révision, pour permettre d’alléger la procédure d’exécution de ces battues.
«Une ligne de 1 milliard de FCFA dédié à cette problématique a été inscrite au budget de l’Etat pour l’exercice 2021.
Ce financement nous permettra de construire 25 barrières électriques supplémentaires permettant d’atténuer et d’assurer la sécurité alimentaire de plus de personnes », a confié le membre du gouvernement.
Il faut savoir que le Gabon compte, à ce jour, 13 dispositifs de ce type sur les sites témoins dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo, l’Estuaire, l’Ogooué-Maritime et la Nyanga.
Ces barrières électriques sécurisent les cultures d’environ 1 000 familles.
(Avec L’Union)