L’emprunt souverain international de la république du Congo, d’un montant de 480 millions $ (300 milliards de francs) et arrivant à maturité en fin juin 2029 pour un taux initial de 4%, peine à rallier la confiance des investisseurs sur le marché secondaire international, rapporte l’agence Ecofin.
Selon des données fournies par l’initiative pour les marchés financiers en Afrique (AFMI), un programme de la Banque Africaine de Développement, les titres congolais étaient au vendredi 14 octobre, les moins côtés de la quarantaine d’eurobonds africains.
Leurs valeurs étaient à seulement 70% de ce qu’elles étaient au moment de l’émission. Les perspectives macro-économiques sont légèrement positives pour le Congo sur la période allant jusqu’en 2021.
Selon les récentes données du Fonds Monétaire International sur la fiscalité dans le monde, le pays devrait pouvoir accroître ses recettes tout en réduisant son déficit budgétaire global, renouer avec une balance primaire positive et stabiliser le niveau de ses dépenses publiques.