DIG/ Malgré les mesures de plafonnement de certains produits de première nécessité adoptées par le gouvernement, les prix n’ont jamais été aussi élevés sur les 3 premiers mois de l’année 2018.
Selon la direction générale de la Statistique, au premier trimestre 2018, les tensions inflationnistes sont restés persistantes comme tout au long de l’année 2017.
En effet, l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) des ménages de Libreville, Owendo et Akanda, a progressé de 2,7% au premier trimestre contre 3,3% sur la même période l’année précédente. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 3,4%.
Le taux d’inflation au premier trimestre 2018 s’explique principalement par la hausse des prix dans les fonctions suivantes: Logement, eau, gaz, électricité (+2,9%), Transport (+4,6%), Communications (+13,7%) et Enseignement (+35,2%).
La hausse des prix de transport résulte notamment de la baisse de l’offre de transport commun urbain engendré par les opérations de contrôles de la mairie sur les documents de transport des taxis autres types de transport, et de la hausse de prix des carburants à la pompe (+19,1% le litre de gasoil et de +2,5% le litre d’essence) entre janvier et mars 2018, suite à l’application du mécanisme d’indexation des prix des produits pétroliers sur le marché local par rapport aux fluctuations sur le marché international.
La forte hausse des prix de la fonction Enseignement s’explique par l’augmentation des frais d’inscription dans les établissements secondaires et supérieurs par rapport à 2017.
En revanche, la quasi-stagnation des prix des produits alimentaires (+0,3%)découle du renforcement des contrôles des mesures de lutte contre la vie chère, en dépit des hausses des prix desproduits importés de cette fonction, notamment les pains et céréales (+0,6%) et lait, fromage et œufs (+3,4%).
Par conséquent, au premier trimestre 2018, l’inflation hors alimentation1 a affiché un taux de 4,0% contre +5,1% en 2017 à la même période.
