Corruption : La CNLCEI en formation à Dakar

DIG/ Une délégation gabonaise composée d’agents publics dont le président de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi, et des membres de la société civile œuvrant dans la lutte contre la corruption, notamment Forum, JE Gabon et Waris , ont pris part, le 8 mai 2018 à Mbour au sud de Dakar ( Sénégal), à l’atelier de formation sur la mise en œuvre du mécanisme d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la Corruption.

Repartis en plusieurs groupes, les membres de la délégation gabonaise ont suivi les enseignements en rapport avec : « un bref aperçu sur la méthodologie de l’examen de l’application de la Convention ; la présentation du guide législatif des travaux préparatoires et autres instruments ; l’explication du rôle des experts gouvernementaux ».

La session de formation visait à familiariser les participants avec la méthodologie de l’examen et la maîtrise des principes directeurs de l’examen.

En effet, les enseignements pratiques devraient permettre à nos représentants de garantir le succès de l’examen des États Parties dont le Gabon en 2019.

L’expertise ainsi acquise par les participants sera d’une importance capitale pour l’application effective de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC), qui est l’instrument juridique mondial devant garantir l’amélioration du climat des affaires nécessaire au développement durable.

Selon le président de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi, le mécanisme d’examen qui promeut l’application de la Convention des Nations Unies contre la Corruption est un « processus intergouvernemental (…) Conformément à l’article 4 de la Convention, le Mécanisme ne sert pas d’instrument d’ingérence dans les affaires intérieures des États parties, mais respecte les principes de l’égalité et de la souveraineté des États parties, et le processus d’examen se déroule de manière non politique et non sélective ».

En outre, indique t-il, « le Mécanisme offre des occasions d’échanger des vues, des idées et des bonnes pratiques, contribuant ainsi au renforcement de la coopération entre les États parties pour prévenir et combattre la corruption. Le Mécanisme tient compte du niveau de développement des États parties, ainsi que de la diversité des systèmes judiciaires, juridiques, politiques, économiques et sociaux et des différences de tradition juridique ».

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La Redaction

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