Corruption : La présidence de la République annonce des poursuites judicaires à l’encontre de hauts cadres administratifs

DIG/ La prison centrale de Libreville va certainement accueillir de nouveaux arrivants.

En effet, les hauts cadres de l’administration publique (Budget, Trésor, Marchés publics,….) qui se seraient rendus coupables de complicité dans la validation des fausses créances découvertes par la Task Force sur la dette intérieure seront traduits devant les tribunaux, a annoncé le porte-parole de la présidence de la République dans un entretien exclusif accordé au quotidien L’Union.

D’après les conclusions des premières enquêtes, il a été établi clairement l’implication de plusieurs responsables, notamment dans les régies financières.

« Oui. Cela ne fait aucun doute. Certains dossiers laissent clairement, de manière flagrante, apparaître une complicité entre des opérateurs indélicats et de hauts cadres de l’administration.

 Il y aura des poursuites judiciaires. D’où d’ailleurs la présence du parquet de la République et de l’agent judiciaire de l’Etat au sein de la taskforce.

Si elles sont reconnues coupables, alors les sanctions devront être exemplaires. On ne vole pas l’Etat impunément !

Le Président l’a martelé : il sera intraitable avec les corrompus. Sa ligne politique en la matière est limpide : c’est celle de la tolérance zéro. Désormais, c’est à la Justice de faire son travail », a prévenu Jessy Ella Ekogha.

Les patrons d’entreprises incriminées seront également traduits devant les tribunaux.

« L’objectif de l’Etat est de payer, en totalité et dans les meilleurs délais, ce qu’il doit effectivement payer.

Pour preuve, à date, toutes les dettes de moins de 70 millions ont déjà été soldées pour un montant de 4 milliards de francs CFA. En revanche, l’Etat ne paiera pas ce qu’il ne doit pas payé. N’en déplaise à certains, il ne se laissera pas voler.

Ce message, clair et puissant, est à positif à la fois pour les contribuables ; pour les entreprises et les investisseurs ; mais aussi pour les bailleurs internationaux et les investisseurs extérieurs qui constatent qu’au Gabon, la bonne gouvernance progresse et la corruption régresse

En vérité, dans cette affaire, les seuls qui ont à s’inquiéter, ce sont les aigrefins, c’est à dire les entreprises qui ont tenté de frauder et leurs complices », a souligné le Porte-parole de la présidence de la République.

(Source : L’Union )

 

 

 

 

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