DIG/ La vison catastrophique de l’Afrique subsaharienne post-covid semble cacher des desseins inavoués, estiment de plus en plus certains intellectuels et leaders de la société civile africaine.
Bien que le tsunami sanitaire prédit par les chercheurs occidentaux n’ait pas eu lieu et que les Etats africains aient montré, plutôt, une certaine résilience économique face à la pandémie, cela n’empêche les bailleurs de fonds occidentaux à verser dans un afro-pessimisme en annonçant des bouleversements économiques et sociaux de grandes ampleurs.
Pour le Fonds monétaire international (FMI), « la pandémie de la Covid-19 a, en l’espace de quelques mois seulement, mis en péril des années de progrès durement acquis sur la voie du développement et bouleversé l’existence et les moyens de subsistance de millions de personnes en Afrique subsaharienne ».
Des prévisions apocalyptiques sur l’avenir économique de l’Afrique, qui a fait réagir le 2ème vice-président du Conseil économique, social et environnemental du Gabon, et président du réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac).
« C’est une vision contraire au potentiel de l’Afrique. D’abord, il y’a un continent africain au lieu d’une Afrique noire.
Une Afrique de diversité linguistique riche par sa culture, son savoir traditionnel, son avantage démographique, sa jeunesses, ses richesses naturelles et extractives.
L’Afrique a juste besoin de transparence, de bonne gouvernance, de justice sociale, de garantir un environnement des affaires sain, de démocratie politique, économique, social et environnemental.
La Covid-19 est une opportunité géostratégique pour l’Afrique à se prendre en charge et repenser une nouvelle gouvernance inclusive et participative.
Nos communautés économiques et régionales doivent simplement accompagner nos Etats pour les défis à venir.
C’est d’ailleurs la démarche entreprise par la Banque africaine de développement à travers ses multiples appuis financiers envers nos pays », a souligné Nicaise Moulombi.