DIG/ Entrée en vigueur le 15 mars dernier, la Contribution spéciale de solidarité (CSS) ne cesse d’attirer l’attention des acteurs économiques.
Cette taxe destinée aux Gabonais économiquement faibles (GEF), serait à l’origine de l’augmentation des prix sur le marché depuis son instauration.
Pour le président de l’Organisation patronale gabonaise (OPG), Emmanuel Charles Eyeghe, les modalités d’application de cette taxe ne sont pas réunies.
« Le patronat n’a jamais été d’accord pour cette taxe. Certains vous diront qu’ils sont d’accord, mais d’autres pas. Aussi, cette taxe contribue à la cherté de la vie. Or nous sommes en période très délicate, et certains membres du patronat n’ont jamais donné leur quitus par rapport à la CSS », a indiqué Emmanuel Charles Eyeghe.
Pour le président de l’OPG, l’Etat doit faire des efforts pour ne pas assommer le patronat par des taxes qui vont amener les entreprises à fermer. Il faut que l’Etat assouplisse certaines conditions pour que les entreprises puissent tenir et se maintenir jusqu’à la relance, a t-il insisté.
Noter que la CSS est prélevée à hauteur de 1% sur les factures de biens et services. Elle remplace la Redevance obligatoire d’assurance maladie (ROAM) prélevée sur le chiffre d’affaires des entreprises de téléphonie mobile.
Brice Gotoa