DIG/ A fin mars 2017, les dépenses budgétaires cumulées ont enregistré un accroissement de 5,9% pour s’établir à 416,4 milliards de FCFA.
Hors paiement des intérêts de la dette publique, elles ont augmenté de 5,9% à 393,9 milliards de FCFA.
Budgétisées à 1 199,2 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale 2017, les dépenses de fonctionnement ont été exécutées à hauteur de 293,8 milliards de FCFA à fin mars 2017, soit un taux de réalisation de 24,5%.
Comparativement à l’année précédente, elles ont été quasi stable (+0,3%) en raison de la maitrise des dépenses de personnel et en biens et services, malgré le renforcement des dépenses relatives aux transferts et subventions.
Du fait du recul des financements sur ressources propres (-95,3%), les dépenses d’investissement exécutées ont enregistré une diminution de 84,2% au terme des trois premiers mois de l’année 2017 pour s’établir à 10,6 milliards de FCFA.
Elles inscrivent ainsi un taux d’exécution de 3 % par rapport au plafond autorisé par le parlement dans la loi de finances initiale 2017.
Les autres dépenses, composées notamment des protocoles transactionnels signés par l’Etat, se sont établies à 89,5 milliards de FCFA à fin mars 2017.
Elles se sont raffermies comparativement à leur niveau à la même période une année plus tôt, suite au renforcement des prêts nets y compris prise de participation (+53,3 milliards de FCFA) et aux dépenses des comptes spéciaux (+35,1 milliards de FCFA).
