DIG/ En dépit du grave accident survenu le 24 décembre 2022 et, qui a grièvement blessé 4 cheminots de la Comilog, la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) tient, malgré tout, à respecter son chronogramme de travaux visant à moderniser la voie.
Les retards observés sur l’ensemble des trains, et en particulier des trains-voyageurs, sont une réalité difficile à laquelle la Setrag est confrontée du fait des travaux très importants en cours sur la ligne.
En 2017, l’entreprise ferroviaire a lancé conjointement avec l’Etat, un programme de rénovation de la voie d’une durée de 7 ans pour faire face à un niveau de dégradation important et des dysfonctionnements liés à l’état de vétusté de la voie.
Lancé en 2017, le Programme de remise à niveau du chemin de fer Transgabonais (PRN) porte le projet de réhabilitation et de modernisation de la ligne.
Au terme de l’année 2022, sur 648 kilomètres, plus de 225 kilomètres de voies datant des années 80, ont été renouvelés.
Par ailleurs, pour faire face à la problématique du sous-dimensionnement du rail, à l’origine des incidents sur la voie, un nouveau chantier a été lancé par la Setrag pour le remplacement progressif du rail de 50 kg/m par celui de 60 kg/m, répondant ainsi davantage aux enjeux de renforcement de la sécurité ferroviaire et au plan d’augmentation des capacités du transport de fret.
Le rail a déjà été remplacé sur les 150 km entre Owendo et Ndjolé.
Pour l’année 2023, l’entreprise entend réduire de façon progressive le temps de parcours des trains des voyageurs dès le premier trimestre.
L’entreprise compte ainsi réhabiliter plusieurs voitures de passagers et faire, dès le mois de février, l’acquissions de 10 nouvelles locomotives.
Par ailleurs, une rallonge de 10 voies de croisement sera construite dans 4 gares pour le stationnement des trains, en cas de détresse, afin d’éviter de perturber le trafic.
L’année 2023 sera aussi celle de l’ouverture de la nouvelle gare de Lastourville.
