DIG/ Interrogé par notre confrère du quotidien L’Union sur ce énième cas de déraillement de train, le ministre en charge des Transports, Justin Ndoundangoye, a évoqué un éventail de raisons qui pourraient justifier à ce stade cet incident.
Selon lui, ce déraillement pourrait être premièrement lié à l’état défectueux et vieillissant du réseau ferroviaire.
À cote de cela, il a mis à l’index sur la configuration des wagons de la Comilog.
Ces derniers seraient « frappés d’une usure excessive hors tolérance des roues ».
« Tout wagon doit être conforme aux dimensionnements du rail, ce qui n’est pas le cas pour les trains de la Comilog qui sont mis en circulation sans tenir compte de certains préalables.
Les wagons Comilog chargés à 80 tonnes à l’essieu seraient moins stables du fait de la gravité comparativement à ceux des autres opérateurs qui sont moins haut et plus long.
En gros, il faut dire qu’il y a une absence de contrôle des équipements du géant du manganèse. Personne ne contrôle les engins de Comilog.
Les conventions minières et ferroviaires posent le problème de la reforme de l’ARTF. Hormis les vérifications faites par leurs équipes, il faut un autre regard, notamment de l’autorité de régulation et celui de la Setrag.
Depuis cinq ans, les wagons de la nouvelle Gabon Mining sont en circulation sans incident majeur. Ils sont d’une acquisition récente et ont fait preuve de validation en amont. Ont-ils déjà connu un déraillement ? Contrairement à ceux de Comilog, leurs wagons ont une meilleure stabilité », s’est-il interrogé.
