DIG/ Harcelé par la Confédération patronale gabonaise qui lui reproche de ne pas tenir ses engagements concernant l’apurement de la dette intérieure, le gouvernement, à travers le ministère du Budget et des Comptes publics, vient de publier un communiqué apportant la preuve de versements réguliers aux entreprises.
D’après les chiffres publiés dans le quotidien L’Union du 14 septembre 2017, sur un stock d’instances validé et arrêté d’un commun accord au 31 décembre 2016 à 249 milliards de francs, les deux parties avaient convenu d’un apurement de 150 milliards de francs de francs au titre de l’année 2017.
Selon le département du Budget, au 31 aout 2017, 137 milliards de francs ont été effectivement payés par le Trésor public, soit 91 % de la somme arrêtée.
« Il est à souligner que globalement au 31 aout 2017, l’Etat s’est désengagé à hauteur de 194 milliards de francs vis-à-vis du secteur privé », précise le ministère du Budget.
De quoi s’interroger sur les raisons de la sortie tonitruante du président de la CPG lors de la 2e deuxième session ordinaire de l’année 2017 du Conseil économique et social.
« Les entreprises qui attendent en vain la matérialisation des engagements du gouvernement relatifs à l’apurement de la dette intérieure, sont asphyxiées financièrement aujourd’hui, et n’ont d’autre choix pour s’adapter à la crise que de baisser leurs charges de fonctionnement et reporter certains investissements », avait déclaré Alain Bâ Oumar.
Selon un membre de la CPG, certains chefs d’entreprises ont volontairement caché – pour ne pas être à leur tour harcelés par leurs fournisseurs et par les banquiers- l’effectivité de ces règlements de l’Etat, induisant leur président en erreur, qui dit-on, serait rouge de colère après la sortie du communiqué du gouvernement.
Ce qui est regrettable c est l existence de cette dette
Les entreprises qui n ont pas touché les règlements ne sont pas plus avancées
D accord la com de la Cpg n est pas juste. Mais reste que le tissu économique gabonais est asphyxié par les 112 milliards restant authentifiés et sans ambiguïté