DIG/ Le gouvernement, à travers le ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures (MPGH) a décidé de mettre en place une nouvelle ligne directrice à travers la mise en œuvre d’un nouveau modèle économique de gestion des communautés locales. Laquelle vise l’autonomisation des zones rurales par la création de micro-économies durables assises sur l’agro-business.
Fondé sur la théorie économique de l’avantage comparatif, ce modèle s’appuie sur une spécialisation des villages dans les activités où ils ont de meilleurs coûts d’opportunité afin qu’ils accèdent à de meilleures productions totales.
A cet effet, un cadre institutionnel a été créé avec la signature en 2018 pour une durée de 5 ans renouvelable, d’un accord de partenariat public/privé (PPP) avec le Centre Songhaï.
Du nom du prestigieux empire d’Afrique de l’ouest, le Centre Songhaï est une Organisation non gouvernementale (ONG) qui a été créé au Bénin en 1985 par le nigérian Godfrey Nzamujo, théologien, philosophe, et ingénieur multilingue.
Cette initiative a été lancée pour répondre à trois (3) grandes difficultés que connaît l’Afrique : la pauvreté, l’exode rural et la préservation de l’environnement.
Fort de ce constat, le Centre Songhaï s’est alors donné pour ambition de renverser cette tendance en développant des entités socioéconomiques fiables et viables dans les zones rurales.
Présente aujourd’hui dans 35 pays en Afrique et en Europe, le Centre Songhai a comme partenaires plusieurs grands organismes internationaux tels que l’Onu, l’Unesco, la Fao ou encore l’ Institut international d’agriculture Tropicale ( IITA).
Il convient de noter que le gouvernement gabonais n’est pas à sa première prise de contact avec le centre Songhai.
En 2016, il y a eu la signature d’un accord de partenariat avec les ministères de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes et celui du Pétrole et des Hydrocarbures.
En 2017, le gouvernement a signé un autre accord d’accompagnement technique pour la formation des jeunes Gabonais en entrepreneuriat agricole à travers une convention avec le programme interministériel de formation des jeunes (Profor).