DIG/ Les incriminations de l’ancien ministre d’Etat, en charge de l’Habitat, Bruno Ben Moubamba, contre le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, l’accusant de mettre ses proches à la tête des administrations « juteuses pour se bâtir une fortune considérable » seraient-elle entrain de se confirmer, s’interroge notre confrère La Loupe dans sa livraison du 26 septembre 2017.
Selon ce média proche de l’opposition, « la main invisible » du nouveau responsable des Affaires foncières se livrerait à positionner son régiment ogivin au sein du gouvernement, des représentations diplomatiques et des administrations stratégiques du pays.
Après avoir dépouillé Bruno Ben Moubamba « insidieusement » de la gestion de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC), le Premier ministre (originaire de l’Ogooué Ivindo) aurait favorisé l’accession de Guy Maixent Mamiaka au poste « fabriqué de toutes pièces » de ministre délégué auprès de la Primature pour son appartenance à la province de l’Ogooué-Ivindo.
Le Chef du gouvernement aurait également milité pour la candidature de Noël Nelson Messone au poste de ministre des Affaires Etrangères, un poste qu’il a lui-même occupé pendant trois ans.
Dans ce sens, la nomination de Flavien Enongoué au poste d’ambassadeur du Gabon en France et le maintien du plénipotentiaire gabonais à l’ambassade du Gabon aux Etats Unies seraient la résultante de la politique régionaliste du natif de Makokou. Idem pour le directeur national des Assurances et trésorière du PDG, Prisca Koho Amayeba épouse Ndlend.
Outre la prise de contrôle de l’ANUTTC, l’ancien ministre des Affaires Etrangères serait tenté de récupérer sous sa coupole toutes les administrations gérant les Affaires foncières, à l’exemple de la Direction générale de l’Urbanisme et des aménagements fonciers (DGUAF) dirigé par Edouard Mvome, l’un de ses proches.