DIG/ En proie aux multiples difficultés plombant leur croissance, les PME africaines entameront probablement une phase décisive de leur histoire avec l’arrivée d’un centriste à la tête de la France. Si toutefois le nouveau président de l’Hexagone, Emmanuel Macron, venait à respecter ses engagements relatifs à l’amélioration du climat des affaires dans le continent noir.
C’est dans ce sens qu’il envisage de dynamiser le secteur privé afin de générer le maximum d’emplois, pouvant amener, à court, moyen et long terme, l’exposition démographique d’une nouvelle classe des entrepreneurs et acteurs économiques ambitieux.
Au de sujet de l’évolution démographique en Afrique, l’ancien ministre de l’Economie y voit un frein au développement, qu’il tente d’expliquer en ses termes.
« La deuxième condition, c’est évidemment la maîtrise de la démographie, qui peut constituer un vrai bombe à retardement ». Et pour y remédier, il entend dans sa politique internationale augmenter considérablement les financements pour soutenir les infrastructures et les PME africaines.
Toutefois, l’ex-banquier d’affaires chez Rothschild, reconnue pour son caractère introverti et mystérieux, n’a pas voulu communiquer sur les montants qui seront alloués à cet effet.
« Je souhaite relancer notre aide bilatérale en Afrique afin de faire face au défi du développement. Je souhaite notamment mobiliser plus de financements, publics et privés, pour financer les infrastructures et les PME africaines, qui sont créatrices d’emplois », a t-il simplement indiqué.
Dorian Bissielou Mbouala