DIG/ Après plusieurs tentatives de négociations avec leur hiérarchie et le dépôt à 3 reprises sur la table des discussions, d’un préavis de grève, les agents de la société de téléphonie mobile Azur-Gabon ont décidé finalement d’observer un temps d’arrêt de travail depuis le 20 juillet 2017.
Ils revendiquent quatre mois d’arriérés de salaire et le non-paiement du treizième mois de l’année 2016.
« Comme inscrit sur nos banderoles, notre seule revendication c’est le non-paiement de quatre mois de salaire et du treizième mois 2016. On ne comprend pas qu’on en soit arrivé là ! Selon les explications de la direction générale, il n’y aurait pas d’argent dans les caisses. On aimerait qu’ils nous le prouvent. Nous savons combien la structure fait entrer dans la journée. Ils ne peuvent donc pas prétendre qu’il y a des baisses de revenus », a indiqué un gréviste révolté.
Ces derniers disent avoir fait preuve d’indulgence et dénoncent l’indifférence de leur supérieur hiérarchique, qui ne trouve pas de solution à leur problème.
« Nous exigeons de la direction générale des explications. Lors de notre dernier échange, ils nous ont décliné un plan de relance. Au sortir de cet entretien, nous n’avons pas été convaincus », a-t-il ajouté
Il faut noter que la direction générale d’Azur-Gabon n’a pas voulu se prononcer sur la question.
Brice Gotoa
